Etape 1 - Un long chemin vers le Népal - Arrivée à Katmandou
Mercredi 8 et jeudi 9 novembre 2017. Après mon voyage avorté en Russie, je m'étais juré de contrer le destin si ma santé s'améliorait et me permettait de nouveau de grimper en altitude sans avoir peur de diarrhées à répétition... Pas très fun, tout ça, je le concède ! Mais bon, il y a des choses importantes quand même dans la vie. Du coup, quand tout s'est amélioré pour moi, je n'ai pas hésité une seconde pour entreprendre de réaliser l'un de mes plus vieux rêves d'enfant... Aller au Népal pour atteindre le mont Everest ! C'est comme cela que ce mercredi 26 novembre, au matin, je me suis retrouvé dans un avion avec pour destination finale Katmandou. Allons-y gaiement et vive l'aventure !

Pas encore de réseaux électriques enterrés à Katmandou (jugez plutôt !), mais un incroyable charivari de couleurs, de mauvaises odeurs (une pollution comme je n'en ai jamais vue, même à Mexico et New Delhi !) et une bousculade incessante. A côté de ça, les rues de Marrakech, du Caire ou de Tunis ont l'air d'une jolie promenade de santé !

Quant aux travaux de voirie... Il faut le voir pour le croire ! Des tranchées épaisses défigurent les rues. Ici, pas d'indemnisation des commerçants je suppose ! Mais bon, c'est l'Asie. Une ville grouillante de vie qui fait tout ce qu'elle peut pour surmonter ses difficultés... Et des difficultés, ce n'est pas ce qui manque à Katmandou depuis le terrible tremblement de terre d'avril 2015 qui a rasé une grande partie des immeubles anciens dont quelques uns des plus beaux temples du pays...

Pour ce voyage en terre népalaise, je serais accompagné de Pierre, un ami rencontré au début de l'année 2017, à l'aéroport de Guatémala City, en attendant mon vol retour pour Paris. Facebook aidant, nous avons gardé contact, et du couip, on a décidé de partir ensemble à l'assaut des pentes de l'Hymalaya, direction le Base Camp Everest, à 5.550 mètres d'altitude. Mais bon, ceci est encore prématuré... Nous venons juste d'arriver à Katmandou, après une escale de presque 12 heures à Bombay, Inde.

Jetlag, mauvais sommeil, heures de vol et d'escale... Qu'importe, à peine arrivés, nous sommes accueillis avec des colliers de fleurs par notre agence Clear Sky agency***. Ram n'est pas encore là, il nous attend à l'agence. Du coup, c'est son associé, le papa de notre futur guide sherpa, Sashi, (vous suivez ?!!!), qui nous accueille à l'aéroport en nous extirpant de la foule de porteurs en quête d'une pièce ou deux. Petit coup d'oeil sur les vendeurs de cacahuètes du quartier de Thamel, et nous filons droit à l'agence de Ram.

Les épis de maïs ont l'air trop bon à déguster, mais pas le temps pour le moment. On règle les derniers détails de notre séjour avec Ram. 950 dollars pour13 jours d'aventure. Bien moins cher qu'une agence française en vérité... Et Ram va être vraiment à la hauteur pour ce voyage au pays des plus hautes cimes du monde.

Petit retour en arrière (non, non, pas pour déguster la cuisine de rue de toutes ces femmes népalaises...), mais pour expliquer comment j'ai dégoté ce voyage avec Ram... qui n'est autre que l'ami de Yaz, mon ami singapourien avec qui j'ai plongé en Malaysie quatre ans auparavant, et qui a grimpé l'Everest avec sa compagnie. Tout s'explique. Un dessin peut-être ?

Bon, cette fois-ci, je peux vraiment m'attarder sur les étals dressés au milieu des rues de Katmandou. Il y en a vraiment partout ! Les derniers détails sont réglés avec Ram, nous partons dans deux jours dans l'Hymalaya, à l'assaut du Base Camp Everest, et nous pouvons désormais nous concentrer sur la visite de la capitale népalaise.

Bon, autant le dire tout de suite, la débrouillardise et le sens aigu de l'orientation de Pierre va faire des merveilles pendant tous nos jours de visite. En clair, Pierre est vraiment aux taquets, question rues et réseau de transport. Du coup, je vais en profiter un peu pour déstresser un peu et m'attacher à faire quelques portraits dans les rues de la ville. Je ne vais pas le regretter...

Muni de mon nouveau Nikon plein format (D750), de mon 14 mm pour les paysages et de mon 35 mm pour les portraits, je vais carrément m'éclater en allant au-devant des gens et en leur demandant gentiment si je peux les prendre en photo. Honnêtement, je ne vais essuyer que très peu de refus au cours de mon voyage... Allez zou, partons à l'assaut de Katmandou !



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